Épisode 22 – Pauvre Ti-Minou


Marché

Artisan’Art 25-26 Novembre= https://www.facebook.com/profile.php?id=100087489589142

Marché Crépuscule = https://www.facebook.com/events/1423772175141029?acontext=%7B%22event_action_history%22%3A[]%7D

MErch Shhhh

https://tricoteusesenserie.creator-spring.com

Crochet:

Long Bobble Santa Hat

@crochetgardendesigns

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Snowball Santa Hat 

Pour le pompom = https://tidd.ly/3QIwwWZ

LAines utilisees:

Red heart flecks = https://www.walmart.ca/en/ip/red-heart-super-saver-jumbo-yarn-acrylic-4-medium-10oz283g-482-yards-aran-fleck/6000205855311?from=/search

Big Twist Deep Red = https://www.joann.com/ca/6oz-solid-medium-weight-acrylic-380yd-value-yarn-by-big-twist/16800807.html?gad_source=1&gclid=CjwKCAiA9dGqBhAqEiwAmRpTC3w1pFONZbSYxHZoSqM7R5gxQCsRepfp1Daqz5nrB_A1M1EeiQN6vxoCAjcQAvD_BwE

Ce n’ est pas l’Étoile mais le Phare qui vient en aide aux enfants et famille en deuil = https://phare-lighthouse.com/

Meurtre de Geneviève = Judith Barsi

Judith Barsi est une actrice américaine d’origine hongroise, née le 6 juin 1978 à San Fernando Valley (Los Angeles) et morte assassinée par son père le 25 juillet 1988 à Canoga Park (Californie).

Biographie

Née Judith Eva Barsi le mardi 6 juin 1978 à San Fernando Valley, en Californie, elle se fait emmener par sa mère Maria à un maximum de castings dès l’âge de 2 ans, puis se fait repérer alors qu’elle joue sur une patinoire de Los Angeles à l’âge de 5 ans, alors qu’elle en paraît 3. Démarrant une carrière de jeune actrice dans beaucoup de publicités (tout au long de sa carrière, elle tournera 72 spots de pubs télés pour McDonald’sMattelLays, ou la marque de soupes à la tomate Cadbury’s…), puis dans plusieurs téléfilms des années 1980, Judith se fit remarquer dans Les Dents de la mer 4 sorti en 1987. Elle a joué aussi dans un épisode de la série Cagney et Lacey.

Carrière et mort

Son père, Jozsef, plombier au chômage et alcoolique, devenait de plus en plus jaloux et abusif envers Judith. À plusieurs reprises, il devint agressif avec des couteaux de cuisine qu’il mettait directement au cou de sa fille. Ainsi, lorsqu’il apprit, en février 1987, que Judith et sa mère devaient partir aux Caraïbes sur le tournage du film Les Dents de la mer 4, il fit pression sur elles en les menaçant de représailles et de mort, les avertissant qu’il les retrouverait et leur trancherait la gorge si elles ne revenaient pas tout de suite après le tournage.

Sa mère, Maria, la laissait rarement seule avec Jozsef, très dangereux à la fois physiquement et mentalement. Quand elle était seule à la maison avec son père, Judith essayait de passer son temps à l’extérieur à faire du vélo avec ses amis ou à jouer avec ses poupées. Dans ses derniers mois, l’abus de Jozsef commençait à se faire ressentir : Judith s’arrachait les cils dans des accès de stress terribles. Elle prit également beaucoup de poids et commença même à maltraiter ses animaux de compagnie (arrachant, par exemple, les moustaches de ses chats). Un jour de mai 1988, Judith craqua et s’effondra en pleurs dans le bureau de son agent lors d’une répétition de chant sur le titre Soon you’ll come home en vue d’obtenir le rôle vocal d’Anne-Marie dans Charlie, mon héros, mais malgré plusieurs signalements à la police, Maria retirait systématiquement les plaintes qu’elle déposait contre Jozsef.

Le lundi 25 juillet 1988, afin d’éviter de se retrouver encore au milieu d’une nouvelle dispute entre ses parents, Judith passe la journée à faire le tour du lotissement à vélo avec ses amis. Plus tard, en pleine nuit, alors que Judith et Maria dorment, Jozsef descend errer dans le garage et y trouve des valises et bagages bouclés. Comprenant que sa fille et sa femme vont partir pour de bon, il se faufile dans la chambre de Judith, dix ans, et lui tire dans la tête avec une arme de poing qu’il avait préalablement cachée déjà chargée dans les toilettes. Maria entend le coup de feu et est également tuée à bout portant dans le couloir.

Le lendemain 26 juillet, il passe la journée dans la maison et ment au téléphone à l’agent de Judith qui s’inquiète de ne plus avoir revu l’actrice et doubleuse depuis quelques jours, celle-ci venant de manquer un rendez-vous important avec des directeurs de casting d’Hanna Barbera : il lui fait croire que Judith et sa mère sont parties et qu’elles lui manquent.

Le 27 juillet, à environ 8h30 du matin, ce père de famille devenu assassin aspergea d’essence les cadavres de sa fille et de sa femme, et mit le feu à la maison. Il se rendit ensuite dans le garage et se tira une balle dans la tempe.

Judith et Maria ont été enterrées dans l’anonymat, le mardi 9 août 1988 au Forest Lawn Memorial Park d’Hollywood Hills. Hormis les 75 enfants présents lors de la cérémonie (des amis, camarades de classes, et voisins de Judith, ainsi que des enfants acteurs avec qui elle avait tourné), les seules célébrités sur place étaient Tracey Gold et ses deux sœurs Missy et Brandy. Tracey a lu, comme éloge funèbre, le poème A Child Of Mine d’Edgar Albert Guest. Seize ans après sa mort, le lundi 23 août 2004, la pierre tombale de Judith fut rachetée par des fans et gravée du nom de la défunte, accompagné de l’expression « Yep yep yep !  » qu’elle avait elle-même eu l’idée d’utiliser lors du doublage du personnage de Becky dans le dessin animé Le Petit Dinosaure et la Vallée des merveilles, sorti quelques mois après sa mort, et dont elle avait affirmé, après la séance de doublage, que c’était son rôle préféré, souhaitant dès lors rajouter une corde à son arc en devenant, plus tard, doubleuse de dessins animés. Sa mère Maria a également obtenu son nom sur une stèle le vendredi 28 janvier 2005. La chanson Love Survives (L’amour survit), générique de fin du dessin animé All Dogs Go To Heaven (Charlie, sorti un an après son décès), interprétée par Irene Cara et Freddie Jackson, est dédiée à sa mémoire. Dans la version originale du film, c’est l’actrice Lana Beeson qui chante la chanson d’Anne-Marie Soon you’ll come home car Judith n’a jamais réussi à la chanter : c’est en auditionnant sur ce titre dans le bureau de son agent que Judith a craqué en s’effondrant en pleurs. Après leur collaboration sur ces deux films animés, Don Bluth a affirmé vouloir pérenniser leurs liens professionnels en l’engageant sur toutes les futures suites. La mort de Judith avant même leurs sorties respectives mettra fin à ce projet.

Ironie du sort, Judith avait brièvement joué, dans Une intime conviction1 (Fatal Vision, télésuite adaptée d’un roman lui-même tiré d’une histoire vraie), sa première fiction, le rôle d’une fillette assassinée par son propre père.

Source = Wikipédia

Meurtre de Maryline = le couple Kouri et Richins

Même le chien a l’air parfait ! Chasse en forêt, sport de plein air et vacances à Hawaii : les Richins soignaient leur image de tribu modèle. Mais à la maison, c’était ambiance « soupçons, coups tordus et trahison ». Monsieur, qui tenait les cordons de la bourse, partageait de moins en moins les rêves de grandeur de madame. En mars 2022, l’ex-caissière décidait donc de se débarrasser une bonne fois pour toutes du gêneur. Un an plus tard, en quête d’argent, elle publiait un livre dédié à Eric, « mon mari formidable, un père merveilleux » pour « aider nos enfants à faire leur deuil ». Kouri Richins encourt aujourd’hui 25 ans de prison.

Début mars, Kouri Richins était déjà très occupée. Elle venait de sortir un livre bouleversant, Are You With Me ? » (« Es-tu avec moi ? »), ou comment surmonter le deuil d’« un mari formidable, d’un père merveilleux », Eric, décédé brutalement à 39 ans. Les photos illustrent le temps du bonheur avec Carter, Ashton et Weston, leurs trois fils, aujourd’hui âgés de 11, 9 et 7 ans. Sans oublier le joli petit chien. Le tout en Utah, un État béni des dieux, où l’air est pur et les montagnes magnifiques. L’ouvrage suscite l’intérêt. Kouri est invitée sur les plateaux.

« Après la mort d’Eric, mes fils avaient du mal à dormir, raconte-t-elle sur ABC4. J’ai cherché de l’aide sur l’internet, mais je n’ai rien trouvé. Alors je me suis dit qu’on allait écrire ensemble quelque chose qui puisse aussi servir aux autres. » « Vous êtes une femme remarquable et une mère exemplaire », la félicite la journaliste. Kouri est très jolie, certes, elle parle de façon un peu mécanique, répétant toutes les deux phrases des « you know » (« vous savez… ») agaçants, mais on se dit que c’est sa manière de contenir ses larmes. Difficile de revoir ces grands moments d’émotion…

Lundi 8 mai, la veuve éplorée a été arrêtée. Pour le meurtre de son mari. L’arme du crime : « cinq fois la dose mortelle » de fentanyl, un puissant analgésique opioïde, précise le procès-verbal du médecin légiste.

« Ils étaient si mignons, ils étaient toujours collés ! » se souvient Linda King, son ancienne collègue de Home Depot, chaîne de magasins de bricolage et de jardinage. Linda avait pris Kouri sous son aile. « Une fille si intelligente… Je lui disais : « Tu ne vas pas rester caissière toute ta vie ! » »

Le mari idéal

Diplômée d’une maîtrise en ressources humaines de l’université d’État de l’Utah, Kouri, qui vient d’un milieu modeste, a multiplié les petits boulots. Elle a créé une petite entreprise de services à domicile, bossé dans un hôpital en tant qu’assistante administrative, avant de se faire embaucher par le Home Depot où Eric Richins venait faire ses courses. Lui, c’est un fils de bonne famille. Dans la région, il y a même un immeuble au nom de son oncle Sheldon. Les Richins forment un clan soudé par la foi mormone. D’ailleurs, Eric a passé deux ans au Mexique en mission, rite de passage pour tous les croyants de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. À son retour avec un ami d’enfance, il fonde la C & E Stone Masonry, petite boîte spécialisée dans la pose de pierres. Alors, Home Depot, c’est un peu son royaume.

« Un type adorable, du genre à patienter poliment pour faire la queue », témoigne Linda, qui entend encore son rire, « inimitable et inoubliable ». Un jour de 2010, Kouri se rend compte que cet habitué la regarde avec insistance. Linda lui conseille de faire le premier pas. Banco. Eric, à peine remis d’un divorce difficile, tombe amoureux. Mariage en juin 2013. « Vous formez un couple fabuleux, je vous aime tous les deux », applaudit la mère d’Eric sur son compte Facebook.

Selon tous les témoignages de l’époque, Eric est heureux, le business prospère. C’est un « family man » qui fait volontiers le coach sportif pour ses trois garçons. Il pratique le basketball, le baseball, le football, aime les grands espaces, la chasse, la pêche… Sur ses réseaux sociaux, on le voit poser avec ses trophées, des truites, des cerfs, des élans. Carter, son fils aîné, participe aux battues. La maison de Kamas (300 mètres carrés), un village à 20 minutes de Park City, est estimée à plus de 1 million de dollars. C’est là que Kouri a domicilié son cabinet d’agent immobilier, la K. Richins Realty LLC. Car elle a enfin trouvé sa voie. Lors de vacances à Hawaii, en 2016, le couple semble aux anges.

« On ne sait pas exactement quand les premières tensions sont apparues », explique à Paris Match l’avocat Greg Skordas, porte-­parole de la famille Richins. Selon lui, « les proches d’Eric ont très vite eu des doutes : ils la trouvaient cupide. Aujourd’hui, ils la ­suspectent d’avoir un amant ». Ils ne venaient pas du même milieu, se lamentent-ils. Sa famille était plus modeste, et pas ­tellement portée sur la religion. Le mariage avait fonctionné comme un ascenseur social… mais elle rêvait de grimper plus haut…

Dans leur procès-verbal, les procureurs du comté local de Summit affirment détenir des preuves : Kouri aurait volé plusieurs centaines de milliers de dollars sur le compte de son mari. Ils disent aussi qu’il y a quelques années, lors d’un voyage en Grèce, Eric s’était retrouvé « violemment malade » après un cocktail qu’elle lui avait concocté. Il aurait tout de suite confié à l’une de ses sœurs : « Elle a tenté de m’empoisonner ! » Puis la vie de famille a continué.

La maison à l’origine du drame

Depuis quelque temps, le couple se déchirait sur l’achat d’une maison à 2 millions de dollars à Midway, à 20 minutes de leur domicile : 2000 mètres carrés, une piscine énorme, un mur d’escalade, un simulateur de golf, une salle high-tech équipée pour la réalité virtuelle… Kouri était sûre de réussir une grosse plus-­value s’il avançait l’argent pour finir les travaux. Eric disait que la maison était beaucoup trop chère et qu’elle serait toujours invendable. Kouri, qui avait déposé une option d’achat, butait sur cette opposition.

Ce serait la cause du passage à l’acte. En deux temps. Selon l’acte d’accusation, en janvier 2022, elle tente de s’approprier un contrat d’assurance-vie qu’Eric a souscrit pour lui et pour le compte de son associé. Pas de bol, la compagnie d’assurances alerte le mari du changement d’ayant droit. Kouri serait alors passée à la vitesse supérieure. Selon le procès-verbal des enquêteurs, elle joint une dealeuse, C. L., dont ils ont recueilli les aveux. Cette dernière lui livre, le 11 février 2022, de « 15 à 30 pilules ». Coût : 900 dollars.

Trois jours plus tard, soir de la Saint-Valentin, Eric est pris d’une terrible crise en avalant un sandwich que sa femme lui a préparé. Il s’évanouit mais se réveille au bout de quelques heures et appelle un proche pour lui dire qu’à nouveau Kouri a tenté de l’empoisonner.

La dose était-elle trop faible ? Voilà que Kouri rappelle C. L. pour lui demander un truc plus costaud, « du genre de ce que prenait Michael Jackson » avant de mourir d’intoxication, précise l’acte d’accusation. Nouvelle commande à 900 dollars, livrée le 26 février.

Six jours plus tard, le 4 mars 2022, à 3 h 22 du matin, Kouri compose le 911, le numéro d’urgence. Les secouristes trouvent le corps d’Eric inanimé au pied de son lit. En vain, ils tentent de le ranimer. Overdose par fentanyl, diagnostique le médecin légiste. Bizarre : Eric n’a aucun antécédent. Une enquête pour homicide est ouverte. Elle va durer un an. Patiemment, les enquêteurs fouillent dans le passé du couple, interrogent discrètement leurs proches. La version que leur sert Kouri ne colle pas. Elle prétend que le soir du drame elle fêtait avec Eric l’achat de la fameuse maison de Midway. Elle affirme lui avoir servi à 21 h un Moscow mule, cocktail à base de vodka et de bière de gingembre, qu’il aurait bu seul, dans leur chambre, alors qu’elle dormait dans celle d’un de leurs fils en proie à des cauchemars. Elle aurait retrouvé son corps « froid » au milieu de la nuit, en passant voir si tout allait bien.

Les enquêteurs découvrent aussi que, le lendemain de la mort, Kouri a vite signé l’acte de vente de la maison, un évènement célébré le soir même avec des amis. Selon les témoignages, elle a alors bu, ri, un comportement « inapproprié » pour une jeune veuve. La fête sera de courte durée : bientôt, Kouri apprend qu’Eric l’a déshéritée au profit de sa sœur Katie. Tout ça pour ça ? Elle intente un procès à sa belle-sœur. Au moment de son mariage, elle a en effet eu la sagesse de signer un « prenup », un accord financier qui, en cas de décès, fait d’elle la propriétaire de tous les biens, estimés à 3,6 millions de dollars. Et elle commence l’écriture de son livre sur la « résilience ».

Au lendemain de son arrestation, l’ouvrage était retiré d’Amazon. Dommage, les ventes commençaient à décoller : à défaut de capter l’héritage, elle aurait pu signer un best-seller.

Source = La presse = https://www.lapresse.ca/paris-match/2023-05-21/etats-unis/kouri-richins-la-diabolique.php

La couverture du livre

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